Résumé
On rappellera d’abord la place de la structure agglutinante dans les spéculations historico-typologiques des premiers grammairiens romantiques, dans un second temps, on essaiera de comprendre le paradoxe de N. Troubetzkoy, qui se fait le défenseur de la structure agglutinante des langues «touraniennes», leur conférant un idéal de régularité. Le troisième paradoxe est que les «espérantistes prolétariens», si méprisés par les eurasistes, avaient le même idéal d’agglutination. On tentera de proposer une synthèse de ces diverses approches de l’agglutination pour voir si, par-delà les apparentes oppositions, on peut mettre au jour un ensemble de présupposés communs sur la typologie.
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