Résumé
Latin regiquina et français regiquine se trouvent dans des documents juridiques de la Suisse romande du XIIIe au XVIe siècle.1 Sur leur sens et leur usage, l’essentiel a été dit par Von der Mühll 1967, qui traduit le mot par « déclaration faite sous serment de dire la vérité, dans le cadre d’une enquête », mais la confusion règne encore sur l’explication étymologique. Cela justifie notre contribution sur ce mot gallo-roman de souche germanique, en l’honneur d’un collègue qui pendant quinze années a effectué des migrations hebdomadaires entre la Suisse alémanique et la Suisse romande.

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