Résumé
On ne fait plus aujourd’hui de «philosophie de la nature» à la Schelling ou Hegel pour qui le philosophe est capable de construire une connaissance de l’objet nature indépendante de la science physique. Il serait de la même façon grandement temps qu’une philosophie autonome du langage cède la place à une philosophie de la linguistique. Il s’agit d’une réflexion technique sur les méthodes, les objets et les problèmes de la discipline. On se propose d’appliquer ce point de vue à l’un des concepts fondamentaux de la linguistique moderne, celui de «langue». La conclusion est très dure, puisqu’il s’agit de montrer que cet objet n’existe pas, qu’il est un mythe. Les principaux exemples proviennent de l’étude du français «langue nationale».

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