Résumé
Puisant dans la tradition sociolinguistique initiée par John J. Gumperz, la présente contribution explore comment se constitue une microculture de la réception en classe de langue. Sont analysés les moyens par lesquels les participants à un cours d'anglais construisent un référentiel portant sur ce qu'il « faut » faire pour écouter une histoire. Sont détaillés également les procédés par lesquels ils contextualisent l'(in)adéquation de certaines pratiques. Nos données voient une oscillation entre imposition et co-construction de la micro-culture de réception. Cette oscillation s'explique par la méthode réflexive choisie par l'enseignante, associant à la fois description des pratiques de réception et simulation d'une activité narrative.
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