Résumé
Dans cette brève étude, je m'interrogerai sur la destinée de certaines constructions impersonnelles (désormais : CI) qui font l'objet en français d'une lexicalisation ou d'un figement. Le cas est plus fréquent qu'il n'y paraît : par exemple, un énoncé comme n'empêche qu'il y avait n'importe qui contient trois CI plus anciennes (n'empêche, il y avait et n'importe), dont chacune a subi une spécialisation grammaticale bien particulière. Le problème de la structure actancielle sous-jacente aux CI sera donc abordé ici de manière indirecte, par le biais des évolutions diachroniques qui les affectent jusqu'à entraîner, le cas échéant, d'intéressantes réorganisations du matériau syntaxique des clauses.
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.