La proposition comme gnomon discret du langage. Le point de vue d’Aristote et de Wittgenstein.
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Mots-clés

Aristote
gnomon
mot
métaphore
nombre
proposition
symploké
syntaxe
Wittgenstein

Catégories

Comment citer

Lo Piparo, F. (2022). La proposition comme gnomon discret du langage. Le point de vue d’Aristote et de Wittgenstein . Cahiers Du Centre De Linguistique Et Des Sciences Du Langage, (25), 35–50. https://doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1388

Résumé

On appelle gnomon une partie d’une totalité qui, dès qu’on l’ajoute ou la soustrait à celle-là, reproduit une figure semblable à la totalité dont elle est une partie : le tout et les parties dont elle est composée se trouvent dans un relation qu’on dit de self-similarity. On présente la définition qu'en fournit Euclides dans ses Éléments. La relation entre la proposition (la totalité) et les mot qui la composent est une relation gnomonique : les mots sont des propositions condensées et, pour cela, semblables aux propositions dont ils font partie. Notre thèse trouvera ses argumentations dans la réflexion d’Aristote et de Wittgenstein. La définition aristotélicienne de la métaphore est présentée en tant qu’exemple de relation gnomonique.

https://doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1388
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