Résumé
Les années 1950-1960 témoignent d’un nombre considérable d’études de linguistique consacrées à la traduction. Presque simultanément, plusieurs linguistes abordent cette problématique indépendamment les uns des autres. Cet article vise à suivre les conditions et les prémisses qui ont permis aux chercheurs de trois mondes — russophone, francophone et germanophone — de développer leurs théories linguistiques de la traduction. L’analyse des ouvrages les plus importants de cette époque sur les problèmes théoriques de la traduction révèle quelques traits communs dans les conceptions concernées, malgré la différence considérable des bases de départ et des approches adoptées.

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