Résumé
Nous souhaitons saisir l’occasion d’une réflexion centrée sur les unités et les niveaux d’analyse des interactions verbales pour remobiliser et prolonger quelques propositions formulées il y a près d’une dizaine d’années dans le cadre des travaux genevois conduits dans le champ de l’analyse du discours (Roulet, Filliettaz & Grobet, 2001 ; Roulet, 1999), et qui nous semblent apporter un éclairage utile pour aborder les questions soulevées par l’identification d’un niveau dit « méso-interactionnel ». Il s’agira moins ici de revenir sur l’hypothèse modulaire elle-même et l’architecture générale du « modèle » proposé que de réinterroger à nouveaux frais les conditions à la fois théoriques et méthodologiques par lesquelles les unités constitutives du discours en interaction peuvent être saisies du point de vue des activités humaines qu’elles contribuent à accomplir.

Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.