Résumé
Cet article est la première partie d’une étude en deux volets consacrée à l’examen du soi-disant «problème philosophique» des constructions impersonnelles. Après avoir introduit quelques éléments issus des réflexions d’Anton Marty dans ses articles «Über subjektlose Sätze», l’auteur essaye de montrer comment un phénomène linguistique peut se constituer en problème philosophique à l’aide d’un «dogme heuristique». Il fournit ainsi un certain nombre d’exemples très divers issus tant de la linguistique que de la philosophie, afin de montrer si et dans quelle mesure le «problème» de la portée philosophique des impersonnels dépend de l’identification d’un tel dogme. Ce volet préalable, de caractère plutôt méthodologique, permettra dans un deuxième temps, de mieux comprendre l’originalité de l’approche des impersonnels proposée par Marty et d’en mesurer l’intérêt vis-à-vis des autres positions étudiées.

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