Résumé
Il est traditionnel de désigner par leur nom latin ou grec des concepts ou des faits antiques que l’on pense avoir bien identifiés. On ne saurait nier la commodité de cette coutume, qui limite par ailleurs les difficultés de traduction entre langues modernes. Cependant l’usage du lexique institutionnel latin ou grec n’a de sens que si l’on peut donner une définition assurée des mots utilisés. Lorsque ce n’est pas le cas, une alternative consiste à donner un sens conventionnel moderne aux mots antiques. Cela peut fonctionner dès lors que la convention est largement admise. Cette deuxième solution n’est cependant qu’un pis aller, et l’expérience montre que bien souvent l’évolution de la recherche remet en question cette convention.

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