Résumé
Bien que certains linguistes considèrent les phénomènes prosodiques comme "marginaux", nul ne peut nier le rôle qu’ils jouent dans la compréhension du message. André Martinet (1980, p. 101) qui considère, pourtant, les signes prosodiques comme marginaux, à cause du "fait" qu’ils n’entrent pas dans le cadre de la double articulation (pour la critique de cette conception, cf. Mario Rossi 1999, pp. 25-29), dit : «ceci n’implique en rien qu’on les considère comme de moindre importance que le proprement linguistique. On sait pertinemment qu’ils peuvent avoir, pour la compréhension du message, une importance décisive » (Martinet, 1985, p. 90).
Comme ce travail s’inscrit dans la délimitation de quelques modalités de la phrase, il ne sera question que de l’intonation comme élément prosodique qui donne différentes valeurs ou significations à la phrase.
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