Résumé
Tous ceux qui, depuis une décennie, entreprennent une recherche linguistique empirique ont l’embarras du choix face au développement des méthodes empiriques, les apports de la part des sciences sociales et le développement informatique. Ces contributions forcent de plus en plus les chercheurs à approcher le recueil des données dans une réflexion constante sur leurs propres activités. Les décisions méthodologiques ne se font plus seulement au début – comme semblent souvent le suggérer les manuels de fieldwork – mais il devient de plus en plus évident que les questions de méthodologie doivent accompagner toutes les phases de la recherche, à l’instar d’un deuxième regard autoréflexif. Il est donc toujours plus difficile de se limiter à une discussion sur les outils pratiques (« bon questionnaire », « évitement du biais », « type de transcription », etc.) sans envisager leurs conséquences epistémiques et éthiques.

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