Résumé
Cet article dévoile la thèse de l’«axiome du parallélisme» dans les approches logiques et psychologiques du langage dans les philosophies d’Edmund Husserl et d’Anton Marty au tournant du XXème siècle. L’idée husserlienne d’une «grammaire logique pure» a été fortement critiquée par Marty qui défend la mise en place d’une «grammaire générale» où le sens n’est plus vu comme une entité idéale mais où l’idéalité est contenue par la conscience et dont l’intentionnalité est projetée par une subjectivité qui valorise psychiquement les significations. Ainsi les deux perspectives prévues par Marty sont le descriptif et le génétique. Entre en plus en jeu la fonction de communication du langage selon une vision téléologique. Le «synsémantème logiquement non fondé» est considéré dans la «grammaire générale» de Marty comme un mécanisme central mis en oeuvre par le sujet parlant.

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